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avant la lettre
25 octobre 2005

gobe le globe

mouche_fleur1
(mouche Graphomya maculata sur grande radiaire Astrantia major, Col de Fraisse, Treffort, Isère, le 22 oct.05)

A quelle heure vont-ils enfin oser rêver du monde tel qu’il est ? Et quand s’éprendront-ils de la vie ? Comment réussissent-ils à ne pas s’interroger, si ténus si ternes dans ce cosmos qui les écrase ? Pourquoi ne voient-ils la planète que d’une seule et infime extrémité, sans jamais la considérer toute entière ? L’émotion, le mystère, la fragilité essentielle, le miracle, en admettront-ils un jour la richesse immense ?

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Commentaires
B
N'est-ce pas finalement que le temps que nous gaspillons matériellement qui nous empêche désormais d'avoir l'oeil au Monde ?
R
Ah, la décroissance... Tout un programme, Viviane, sur lequel j'ai eu déjà l'occasion de m'exprimer. Le sujet semble brûlant (à l'image du réchauffement de la planète n'est-ce pas?), nous en reparlerons donc.
M
La décroissance ne peut être le fait que d'une prise de conscience individuelle, nous sommes tous des consomm'acteurs...agissons dans le bon sens en consommant moins...<br /> Pour le reste, Viviane, vous avez raison, les mots sont laids, mais que voulez vous nos politiques ne sont pas poètes...
V
Quel vilain mot, gestion durable... Durable passe encore, mais "gestion" accolé à ce mot... Quelle horreur.<br /> je ne crois<br /> qu'en <br /> la décroissance.<br /> Elle seule, pour spartiate qu'elle puisse paraitre, nous rendra le gout des choses simples et vraies, ces petites choses oubliées que notre confort abusif nous empêche de voir, et permettra surtout de mieux partager les richesse de notre pauvre boule bien caboissée et qui n'en peut mais...<br /> <br /> <br /> On y viendra. Tôt ou tard.
R
"Mais j'espère bien vous épater longtemps, mamzelle Augré Duvent", fis-je, humble, ce soir d'automne venté par le Sud.
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