voyageurs d'espérance

14 octobre 2005

(sur le fleuve Selangor, vers Batang Berjungai, Malaisie, le 30 juil.05)

Sur le revers de la lumière, frôlant mica, l'encre s'étale. L'ombre clapotée invente une sérénade, ode au ballet des lucioles sous le ciel usé. Une rame tremblée, comme un jour ancien qui dérive dans le courant pâteux des siècles. N'avons-nous pas toujours été là... La puissante haleine de l'eau gisante trouble l'effort, noie le souvenir. Et là un banc mou de boue pour attendre, apprendre la patience. Sur le fleuve paresseux, en un songe égaré, l'éternité vogue à ses refrains.

Posté par Richard G à 14:24 - Commentaires […] - Permalien [#]

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définition du chagrin

Commentaires

AlphaDuCentaure

21/10/2005 20:24

En recadrant, on perdrait aussi de la beauté du ciel dans le coin supérieur droit...

LaVitaNuda

18/10/2005 14:40

Ah oui, là je vois mieux quand même ! Vite, je vais lire la suite !

Richard G

17/10/2005 14:36

Anne, tu te perds parce que j'ai baissé la lumière ! :-) LVN : merci pour ta remarque sur la nuit. Apparemment, les écrans ne restituent pas les couleurs et la lumière de manière uniforme. Chez moi, même en mettant la luminosité au minimum, je lis encore très bien. Mais d'autres remarques vont dans ton sens. J'ai hésité à mettre une police claire du coup, mais les aggrégateurs de flux les rendent illisibles... Me voilà donc obligé de revenir au bicolore (oui oui je tiens à un fond sombre). Gasp !

LaVitaNuda

17/10/2005 13:13

C'est l'invitation au voyage qui continue. C'est même le voyage tout court. D'ailleurs on dirait que la nuit tombe, il fait un peu plus sombre chez toi, j'ai du mal à distinguer les lettres noires sur fond sombre.

Anne

17/10/2005 07:27

Richard, ces jours-ci je me perds dans tes images et tes mots pour me souvenir que l'essentiel est ailleurs...