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avant la lettre
26 septembre 2005

opposition diamétrale

roue
(Les Garennes, Montvendre, Drôme, le 25 sept.05)

Il commence à se faire tard dans le monde. Cœur en jachère, vol de larmes sous les plombs froids : l’automne rappelle toujours quelque chose, sans que l’on sache dire quoi. Aucune voix ne monte du versant d’en face. Ah si ! Une certitude : jamais nous n’avons été aussi loin du printemps.

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Commentaires
A
"Jamais n'avons-nous été aussi loin du printemps" ou du versant d'en face ? <br /> <br /> Ce qu'il y a de bien avec la montagne, c'est que quand le brouillard est dans la vallée et semble y être pour l'éternité, on monte, on passe au dessus des nuages et le soleil nous rit aux éclats. <br /> Quand le brouillard s'installe dans notre coeur, on sait que le soleil est toujours là quelque part et qu'il reviendra. Alors on peut plonger dans le gris du coeur sans crainte... on donnera bien le coup de talon instinctif qui nous fera remonter à la surface à temps pour le lever du soleil... Autant savourer les coups de spleen.
P
Euh mouiiiii, mais depuis que je me suis eclate une epaule en tombant a ski l'hiver passe je crois que je vais opter pour les raquettes cette saison :)<br /> <br /> Voire me specialiser dans la raclette, pour etre sur.<br /> <br /> T'inquietes, un jour nous irons z'aux cepes z'ensemble l'ami :)
R
Martine, j'suis d'accord, pour la solarité esseulée de soi. Hélas.<br /> <br /> LVN : La roue tourne, et le bonheur des uns fait le malheur des autres, et vice versa et autant en emporte le vent et puis c'est comme ça, la la la... ;-)<br /> <br /> Jibé, j'ai pas le droit d'avoir le blouze, dis? Le blouze, ça veut dire que je peine... mais non, pas Johnny quand meme.<br /> <br /> Pintel, grand skieur devant l'éternité des neiges? Ah, et tu viens fourbir tes spatules dans les Alpes françaises de temps en temps? (J'dis ça, parce qu'on devait déjà ramasser les cèpes ensemble l'an passé;-))<br /> <br /> Merci Falo, j'ai tout reçu de vous, j'ai tout collé au bon endroit, et pis merci aussi pour le poème, dont Mamzelle Lili s'est délecté à juste titre. <br /> <br /> Demo, voilà le mot fatal, létal, qui conclut ton commentaire, celui que je n'osais point mettre. C'est bien l'automne qui tue. L'hiver, lui, se contente de dissoudre les cadavres et d'effacer les traces. <br /> <br /> Seb, je ne l'avais pas vu aussi loin, mais je prends volontiers, merci !
M
Une seule façon d'échapper à cet essieu qui broie, demeurer au centre du temps et faire de l'instant une éternité. On y est seul ? De toute façon on "nait tout seul, on meurt tout seul", alors...
L
Comme dit Demo,la roue tourne et il vaut mieux.<br /> Soit comme la marche rythmée des saisons, avec quelque chose de paisible. Soit avec sa nuance un peu dramatique des destins qui se répètent.<br /> Chacun se promène entre les deux, le temps de faire son tour de manège.
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