semailles en sommeil

Finalement, ce qui me plaît le plus dans la vie, c'est le début. Le commencement de chaque chose, et a fortiori le commencement d'une année, la première palpitation, l'instant initial à peine déterminé. Le creux d'un rêve, comme nature matricielle, où viendrait à germer la promesse d'un accomplissement. Quand tout est encore interrogation plutôt que conviction. J'aime quand les choses ne sont pas tout à fait tangibles, pas encore tout à fait saisies par l'esprit. Avant de concevoir, subir encore un peu : je redoute la réalité quand elle devient un instrument de la méthode. Belle année à se dire, à se redire, belle formule à s'offrir quand cette année n'est riche encore que de toute la ferveur de nos espoirs semés. 

"Le commencement est plus que la moitié du tout" (Aristote)

Comments

[Gilda]

bonne année donc, avec une belle durabilité de tes espoirs les plus fervants si c'est possible
(c'est marrant, j'avais un peu pensé comme Samantdi à première lecture, je me demande bien pourquoi :-))

[Richard G]

Faire en sorte que tout (re)commence, à chaque instant oui, et presque à notre insu, sans plan ni calcul. Adopter la candeur comme ligne de conduite.

[samantdi]

Richard : Ce serait un éternel recommencement, alors?

(tu vois :j'ai un penchant fatal à tout interpréter, c'est que tes mots et images laissent grandes ouvertes les portes de l'imaginaire!)

[barnabé]

Le fait est que ta photo me fait penser à une interprétation faite de rails à suivre et d'une sorte d'absence de fin (horizon et tout et tout).

Le parallélisme des voies que nous suivons tous, mais sans se croiser.
Bouh, je préfère tes idées aux miennes. Je ne suis pas très positif sur le coup.

Je ne recommencerai pas.

[ST]

Je tenterai donc d'en prendre de la graine.

Meilleurs voeux à toi, Richard.