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avant la lettre
21 novembre 2004

palefrois en peinture

Un chenal, des chevaux. Chenonceaux renoncé. Dimanche d'automne à la ramasse, pâle et froid, en pâture. Où l'impatience abdique, où les abandons roussis de la nature sont sans vertige. Nostalgie impalpable sous la lumière oblique : les souvenirs n'ont même pas le goût de la poussière, ils délavent le ciel mansardé. Mais le cœur s'obstine.

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Commentaires
C
Coucou zoli cheval. Comme j'aimerais lui caresser le museau ! P'tet tu lui passes un tit bonjour de ma part, à la prochaine rencontre :)
G
Le coeur s'obtine, c'est tout à fait ça.
C
"Comme une femme qui refuse de vieillir" qui, dans un dernier sursaut revêt ses plus beaux atours, se pare de couleurs, sachant qu'une a une irrémédiablement les rides entament la surface pour la flétrir avant que de l'emporter et la ramener vers cette nature ... "femme nature"
R
elisanne, j'aime l'étourderie. C'est l'ingénuité qui parle :-)<br /> <br /> sushie, la beauté et la tristesse vont souvent ensemble. Cet automne qui se décharne très lentement, comme une femme qui refuse de vieillir, m'émeut beaucoup en tous cas.<br /> <br /> Anna, Anne, on est partis pour un cadavre exquis là... ;-)
L
oups pardon pour la faute" j'ai fait" je suis étourdie par moment
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